Le baekaoffa

Le baekaoffa

Le mot baeckaoffa veut dire four du boulanger.
Le jour de la lessive ou de la messe du dimanche qui dure bien plus longtemps, les familles apportaient leur terrine chez le boulanger qui avait terminé ses cuissons. La chaleur du four permettait de cuire lentement le baeckaoffa. Cela concernait bien sûr les familles aisées des villes. En effet, en campagne chaque famille faisait son pain et possédait son propre four.

La recette

Pour 6 personnes
1kg de porc plutôt dans l’échine
500g de mouton ou d’agneau
500g de boeuf genre bourguignon
1 pied de porc coupé.

La marinade
3/4l d’edelzwicker  (vin blanc)
2 carottes
2 oignons
1 bouquet garni
poivre

Pour la terrine
1kg de pommes de terre
600gr de carottes
2 poireaux
2 beaux oignons
environ 100g de farine

  • Couper la viande en morceaux moyens
  • La faire mariner dans le vin blanc avec oignons émincés, carottes en rondelles, le bouquet garni, poivrer
  • Laisser pendant au moins 24h en remuant au moins une fois
  • Préparer les légumes en les épluchant et en les taillant en rondelles
  • Beurrer le fond de terrine
  • Mettre une couche d’oignons, de pommes de terre, carottes et poireaux
  • Saler et poivrer
  • Ajouter la viande égouttée avec les morceaux de pied
  • Saler et poivrer
  • Puis refaire une couche de poireaux, carottes et terminer par les pommes de terre
  • Saler et poivrer
  • Ajouter le vin de la marinade jusqu’aux 2/3 de la terrine
  • Faire une pâte avec de la farine et de l’eau que l’on façonnera en boudin
  • Poser le couvercle et fermer le hermétiquement avec la pâte.

Laisser cuire au moins pendant 3 heures à four moyen environ 160°

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Balade en Montagne au Printemps

Au doux matin d’avril, sous l’azur éclatant,
Les sentiers se réveillent d’un pas frémissant.
Là-haut sur la crête, où le vent fait danser
Les herbes naissantes et les rêves osés.

Les bourgeons s’ouvrent en éclats de lumière,
Parfumant l’air d’une douce prière.
Les oiseaux s’élancent, en chœur enchanté,
Chantant la nature en pleine clarté.

VTT fougueux sur chemins de rocaille,
Rires partagés aux creux des batailles,
Le souffle s’élève, complice et léger,
Dans ce grand ballet de liberté.

Puis l’auberge attend, au bord de l’étang,
Promesse d’un festin, d’un répit apaisant.
Le feu crépite, le vin coule lent,
La montagne résonne d’un bonheur éclatant.

On vous attend….

Clarisse & Thierry